Notre féminisme n’est pas à vendre
Alors que le 14 juin avance à grands pas, nous sommes témoinxs de plus en plus de propositions de marchandisation de la mobilisation à venir. Magasins, partis politiques, associations, proposent des goodies, accessoires, rabais, offres spéciales etc. spécialement pour le 14 juin.
Nous nous sommes déjà expriméexs récemment sur la proposition d’ouverture prolongée des bars à l’occasion du 14 juin. Nous réaffirmons notre opposition et rappelons que notre mobilisation défend, entre autres, la lutte contre l’exploitation, la revalorisation des emplois précaires et dits « féminins », la réduction généralisée du temps de travail et la grève de la consommation.
Toute démarche de commercialisation de la journée du 14 juin va à l’encontre des revendications défendues par les collectifs de la Grève féministe mais aussi des valeurs que nous nous efforçons de mettre en pratique tout au long de l’année comme la vente prix libre, le troc, le partage et l’entraide militante.
Nous rappelons que le collectif de la Grève féministe Vaud se dissocie de toute activité qui favorise le marché concurrentiel, le branding commercial et toute autre activité propre à l’économie capitaliste.
Nous refusons que le 14 juin se convertisse en une énième fête et de consommation, récupéré par les pouvoirs publics et commerçants pour « fêter » la « femme ». C’est une journée de mobilisation et de lutte, au cours de laquelle nous voulons aussi réfléchir à ce que nous produisons, consommons et partageons, pour le faire de la manière la plus juste et solidaire possible.
Notre féminisme est anticapitaliste et il n’est pas à vendre